A propos
du "Grupetto"
...Les Genevois Stéphane Métraux (ts), Yves Cerf (sax basse), maël Godinot (elp)
et Sylvain Fournier (batterie) se jouent de grooves facétieux, de partitions
post‑monkiennes et d'atmosphères oniriques où la science du contrepoint écrit ou
improvisé délivre une musique admirablement collective et foncièrement féerique.
Franck Bergerot (JAZZ
MAGASINE)
...Dans un petit groupe si singulier il y a de la
suroccupation pour tout un chacun. Et tout un chacun s'emploie à jouer comme un
fou et ce pour accroître ce délire à quatre qu'est Le Grupetto, car comment
décrire autrement leur musique? Elle est à la fois nouvelle‑actuelle et
vieille-inactuelle, elle réussit ce prodige d'équilibre. Mais avec de la
distance, avec, étrangement, cette “Entfremdung”, recommandée par Brecht et
l'ironie y afférente...
Norberto Gimelfarb
(VIVA
LA MUSICA)
....ce “Grupetto” dont le potentiel décloisonnant
est assez bien suggéré dans un titre “Did You Get Rhythm?” où se télescopent le
“Don't Stop The Canrnival” de Rollins, le “Rockin'in Rhythm” de Duke et les
“Oignons” de Bechet!
Michel Barbey (LE TEMPS)
Jazzmen
romands à la hauteur
Deux
groupes apportaient, lundi, un point d’orgue sur la partition jazz du Festival
de la Bâtie. Fidèle à une formule qui a fait ses preuves, la programmation
offrait une place de choix à un groupe romand en première partie d’une
pointure du jazz international. Excellente idée qui permet également de
mesurer la distance qui sépare nos jazzmen des grandes vedettes américaines et
qui donne parfois l’occasion de constater que l’écart n’est pas aussi béant
qu’on aurait pu le penser.
Lundi
soir à l’Alhambra, c’était au tour de Stéphane Metraux de jouer les
outsiders, un rôle que le saxophoniste a si bien tenu, qu’à la fin de la
soirée on pouvait se demander qui était le tenant du titre; si, sur le plan de
la virtuosité, le quartette de Métraux ne saurait rivaliser avec le trio de
Paul Motian, dans le registre de l’émotion, le jeune quatuor affiche des
qualités rares. Manifestement, l’exploit technique n’est pas le propos du
saxophoniste et de ses camarades qui recherchent la beauté du son, une
qualité d’écoute mutuelle et réussissent à créer une atmosphère
personnelle tout au long de leur set. Une réussite pas si courante dans le jazz
romand, qui démontre aussi les vertus d’un travail collectif à long terme...
Michel
Perritaz
Le programme Jazz de la Bâtie est
décidément très savoureux
JAZZ
/ Stéphane Métraux en quartet et Joe Lovano en trio ont mis de l’envoûtement
lundi dans la troisième soirée du Festival de la Bâtie.
Corps
mince et son gros, Stéphane Métraux ne laisse pas l’oreille indifférente
à cette magie sonore qu’il tire de son ténor, voire de son soprano. On le
dit émule de Gato Barbieri et de Jan Garbarek; il obéit bien plutôt aux
injonctions impérieuses d’un certain Stéphane Métraux, mélodicien avant
tout, amoureux des grandioses beautés, des instants privilégiés. Virtuose de
l’instrument, il use avec sobriété des effets, se refuse à la facilité des
traits techniques narcissiques. Sans doute aime-t-il trop la musique pour la
galvauder?
Difficile
d’entourer un homme de cette exigence, de ce talent. Christophe Walemme à la
basse y parvient avec brio. Soliste d’une incomparable habileté, il glisse
avec art sa voix dans les arcanes du quartet et marque l’harmonie plus que ne
le fait le guitariste Manu Pekar, improvisateur très convaincant par ailleurs.
A la batterie, emploi difficile dans une musique souvent hors tempo, Benjamin Enocq mène sa partie à la manière d’un percussionniste: parfois abondance
nuit...
René Langel (24HEURES)
Jazz sous
l'Arche
...Le saxophoniste Stéphane
Métraux et le pianiste Patrick Muller démarraient la soirée de dimanche. Dés
les premières notes s'ouvre un univers onirique, envoûtant. Tout en finesse et
en lyrisme retenu, le saxophone vient se mirer dans le jeu cristallin du
pianiste...
Pierre-Yves Borgeaud (24 HEURES)
Guten Konzerten
von actuellen CH-Bands
Das
« Métraux-Muller Quartet» der beiden jungen Genfer Musiker Stéphane Métraux
(Tenorsax) und Patrick MulIer (Klavier) eröffnete den Donnerstagabend vor dem
absoluten Publikumsfavoriten Jan Garbarek und seiner gruppe. Stéphane Métraux
brauchte das wohl eine gehörige Portion Mut, denn er hat Garbarek - und vor
allem dem Garbarek der siebziger Jahre im europäischen Quartet Von Keith
Jarrett - einiges zu verdanken, nicht nur vom Sound her, sondern auch in der
Spielanlage. Nichtsdestotrotz wirkte der Postbop des « Métraux-Muller Quartet»
frisch und energiegeladen. Garbarek selbst badete sich und das Publikum im
nordisch schwermütigen Melos, der mit ungebrochener Kraft seinem Horn strömt.
Peter
Von Bürli (TAGES ANZEIGER)
Fusion
Renegades
Guitarist
Ahmad Mansour takes a totally different tack on Episode, a more subdued
quartet outing in the ECM mold. A Berklee grad and student of Mick Goodrick, he
goes for that warm, ringing, chorus-inflected guitar sound. In bassist George
Mraz and drummer Ian Froman (of the Gary Burton band), he has a loose,
interactive rhythm section to complement his subtle, textural approach. Guitar
synth figures prominently on this session, though Mansour uses it tastefully
generating church organ swells
behind Stéphane Métraux’s lusty tenor sax on
“The Wandering” or bouying up the whimsical “Carousel” with airy tones,
sounding like a John AbercrombieMeets-Jan Garbarek.
“Angles” is an extended drums-guitar synth duet that allows both players to stretch, while on
“Sans Paroles” and Poisson D’Avril,” Mansour solos with the fluidity
and confidence of his mentors. Mraz’s booming bass anchors this album and he
gets to stretch out himself on “Delphine’s Waltz.” A moody probing affair
more ethereal than the guitarists previous LP,
Is
ReaIIy This If?
Bill Milkowski (DOWN BEAT)
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